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RESISTANTS PATRIOTES CONGOLAIS DE FRANCE OU RPC F

3 janvier 2013

LISTES DES OFFICIERS SUPÉRIEURS RWANDAIS TUTSI NOMMES PAR HYPPOLITE KANAMBE AU SEIN DE FARDC

NOMS PRENOMS GRADES FONCTIONS AFFECTATIONS ARMEE ABUNDI COMMANDANT DE BRIGADE NORD KIVU /KIGOMA/SAKE FARDC CONGO BISAMAZA LT COLONNEL COMMANDANT DE BRIGADE BRAVO NORD KIVU / RUTSHURU FARDC CONCO NIYIBIZI LT COLONNEL COMMANDANT BRIGADE NORD KIVU FARDC...
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1 décembre 2012

CHARTE DES PATRIOTES COMBATTANTS RÉSISTANTS

CHARTE DES PATRIOTES COMBATTANTS RÉSISTANTS CONGOLAIS DE France OU PCRC_F PREAMBULES La présente CHARTE, bien que n'ayant aucune valeur constitutionnelle, traduit un engagement sérieux et volontaire des signataires. Elle affirme des valeurs, des principes...
7 octobre 2012

KANAMBE DEGAGE APPEL PATRIOTIQUE POUR DES EMEUTES

KANAMBE DEGAGE APPEL PATRIOTIQUE POUR DES EMEUTES
KANAMBE DEGAGE APPEL PATRIOTIQUE POUR DES EMEUTES POPULAIRES AU CONGO CE 12/13 OCTOBRE 2012 COMME LE 04 JANVIER 1959 TOUS ; DANS LES RUES DE KINSHASA CE 12/13 OCTOBRE 2012 POUR CHASSER HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA DU CONGO ‘’ SAUVONS LA NATION...
3 janvier 2013

CHARTE DES COMBATTANTS RÉSISTANTS CONGOLAIS DE

 

CHARTE 

DES  COMBATTANTS RÉSISTANTS CONGOLAIS DE France OU CRC_F

 

PREAMBULES

La présente CHARTE, bien que n'ayant aucune valeur constitutionnelle, traduit un engagement sérieux et volontaire des signataires. Elle affirme des valeurs, des principes et des règles décidées collégialement qui devront être appliquées par tous sous peine d'exclusion. Elle est un document de travail de base, destinée à tous les mouvements de Patriotes Combattants Résistants de France, qui détermine et fixe le bon fonctionnement intergroupes dans un esprit solidaire et patriotique.

Pour la bonne marche de notre lutte et par considération de la liberté d'agir de chaque mouvement selon ses prérogatives internes, elle est essentiellement à caractère organisationnel, réglementaire et disciplinaire et impose aux mouvements signataires qui se sont tous engagés courageusement dans le combat ultime de la libération du Congo, de respecter scrupuleusement toutes les clauses y contenues. L’appel au respect strict des modalités de la présente CHARTE est l'un des moyens d'être unis dans la diversité et de faire barrage aux plans pervers des ennemis du peuple congolais qui tentent par toutes sortes de procédés machiavéliques d'infiltrer la résistance pour y semer le trouble et la zizanie dans le but de DISTRAIRE et STOPPER les Patriotes Combattants Résistants.

L’union fait la force ! La lutte est longue, mais nous vaincrons ! Vive le Congo !

CONSIGNES

Assumant des responsabilités à caractère politique et/ou public, le comportement des membres des mouvements signataires doit concourir au rayonnement du combat que nous menons. Tout membre des mouvements signataires doit donc s’inscrire et s’impliquer impérativement dans la vision politique de son groupe d'origine dans un esprit patriotique et solidaire. Afin de nous réapproprier notre notoriété perdue, tout membre des mouvements signataires est sensé faire preuve d'autodiscipline et de se définir en homme de probité morale et éthique, de sagesse, de justice et de loyauté partout où il se trouve. Ces valeurs d’honorabilité doivent servir de modèle et concourir à purger les Patriotes Combattants Résistants de certains actes jugés indécents.

Les intérêts égoïstes, les abus de confiance, la concussion avec l'ennemi, les pratiques tribalistes et régionalistes sont inacceptables. Tout membre des mouvements signataires s’engage à assister à toutes les réunions, aux activités et  aux manifestations organisées par les groupes signataires de la présente CHARTE. Le refus de s’exécuter aux directives y reprises, le refus de se soumettre aux décisions adoptées par un quitus de l’assemblée, le non respect à cette CHARTE dans son applicabilité, le non acquittement de cotisations en appel à contribution, la rétention d’informations capitales, l'intelligence avec les ennemis du peuple congolais sont des actes de rébellion et de trahison qui entraîneront des sanctions disciplinaires adéquates ou l'exclusion du membre et/ou du groupe incriminé. Toute divulgation d’informations internes ou  d’informations sensibles par un membre des mouvements signataires est fortement condamnable devant l’assemblée constituante et s’expose aux sanctions pour faute grave. L’empiétement avéré pour positionnement ou pour nuire aux groupes signataires est passible d'exclusion. Les documents internes et les informations sensibles des groupes signataires dans leur ensemble font l’objet de stricte confidentialité.

ORIGINE DE LA CHARTE

Dans un premier temps, cette CHARTE a pour but de nous rassembler et de solutionner tous les problèmes qui nous divisent. Initiée par les Patriotes Denis MULAMBA, Guy-Gérard BONGA, Rolain MENA et Kcreascence PAULUKI, respectivement membres et/ou sympathisants de l'U.D.P.S.(Union Pour la Démocratie et le Progrès Social), du Collectif RD Congo et de l'APARECO (Alliance des Patriotes pour le Refondation du Congo), elle a recueilli l’approbation totale d'une très large majorité des Combattants de France, car nous sommes conscients que nos querelles internes, que nous étalons aisément au vu et au su de tout le monde par le biais d’Internet, sont inutiles, improductives et fortement dommageables pour le combat que nous menons. La présente CHARTE renforcera notre travail dans l'unité, la complicité et la franche collaboration. Elle nous aidera à faire encore plus et mieux que d'empêcher les concerts abrutissants et interdire de territoire les politiciens et les pasteurs véreux. Elle nous aidera à rester dans un état d'esprit unitaire, à être coordonnées et solidaires les uns des autres. 

Grâce à notre CHARTE nous mettrons fin à nos divisions et à nos propensions à vouloir absolument être considérés comme leaders dans la lutte. Elle nous aidera à mettre un terme définitif aux excès d'interventions disparates sur Internet, à nous réapproprier notre crédibilité et à nous concentrer sur notre objectif commun. Kinshasa, ayant détecté la faille que nous lui avons nous-mêmes servie sur un plateau, en profite pour déverser beaucoup d’argent contre nous dans le but de tenter de nous déstabiliser de plus belle en nous infiltrant avec des hommes liges traîtres à la Nation. La présente CHARTE contribuera à ne pas nous laisser distraire et à ne pas tomber dans ce piège diabolique.

DECISIONS COLLEGIALES

Les manifestations

Nous décidons que les manifestations (marches et sit-in) doivent être mieux organisées, mieux encadrées et surtout rester dans le cadre légal. Pour ce faire et pour plus d’unité et d’efficacité, arrêt a été pris que lorsqu’une décision de manifester aura été prévue de plein droit par l’un d’entre nous, elle doit être approuvée par la majorité de tous les autres mouvements patriotiques, qui s’investiront dès lors par solidarité pour qu’elle soit une réussite totale. Les initiatives solitaires et/ou non concertées, aux noms de la lutte en faveur du Congo et des Congolais, sont proscrites car lorsqu’elles n’ont pas l’adhésion des autres mouvements, elles n’ont aucun impact sur le terrain et pire, elles nous discréditent aux yeux des Congolais et des observateurs étrangers.

Les concerts

Que les concerts soient chrétiens ou populaires, nous ne reviendrons pas sur le travail qui a été fait : Pas de concerts payants dépravants, festifs et/ou léthargiques avec instruments en France. Cette mesure mondiale est étendue aux play-back et aux spectacles musicaux et dansants dans les discothèques et autres nganda. Nous avons décidés de rester radicaux envers les musiciens, les artistes et les hommes politiques véreux pro-Kanambé qui ont mission de détourner l’attention des Congolais de la diaspora du pillage ignoble, de la gestion catastrophique et des crimes barbares commis en RDC.

La communication et les journalistes

Nous décidons qu’il nous appartient de choisir parmi nous, Patriotes Combattants Résistants, ceux des journalistes qui auront autorisation de faire des interviews et des reportages sur nos actions et nos discours. Aucun de nous ne fera de communications puériles avec les pseudo-journalistes qui ne partagent pas les mêmes convictions que nous, qui ont tendance à promouvoir l’action du gouvernement au détriment des actions des combattants dont ils ne parlent que du bout des lèvres, qui ont des liens de collaborations avec ceux-là même qui soutiennent le système d’Hippolyte KANAMBE. Nous avons fait le constat que certains Congolais autoproclamés journalistes profitent de notre notoriété dans le combat pour ce faire un nom et une célébrité. Ne pouvant plus faire de débats polémiques – dont ils sont particulièrement friands - avec les musiciens à cause de l’embargo que nous avons instauré contre ces derniers, ces soi-disant journalistes ramènent leur façon de faire (polémiques infantiles) auprès des combattants que nous sommes.

Les bouffonneries du type « Clé boa toujours », « Journaliste beau comme un dieu », etc., sont des qualificatifs indécents auxquels nous ne nous associerons plus car ils sont antinomiques au sérieux et à la gravité de la lutte pour la libération du Congo. Nous lancerons des messages forts en ce sens, changerons de méthode et envisagerons sérieusement les Assises de la diaspora Congolaise en France. Les journalistes doivent être clairement de notre camp et donc des Patriotes Combattants Résistants. Il est incompréhensible, inconcevable et franchement ridicule qu'un combattant paye entre 150 et 250 euros pour passer sur des supports médiatiques tels que CONGO MIKILI et autres. Nous avons décidés de créer nos propres Sites Médiatiques et/ou de collaborer avec ceux qui existants, regardent dans la même direction que nous et sont imprégnés du même idéal qui nous anime.

Relancer le combat

Nous avons constaté qu’à cause de nos bassesses les Congolais sont déçus. A nous donc de les rassurer. Nous allons privilégier l’union sacrée, la paix des braves et la solidarité. Pour cela nous avons décidés d’ôter de nos têtes le fait que les uns et/ou les autres cherchent à faire de la récupération, car de tels propos nous divisent au lieu de nous unir. Nous constatons que le bateau du combat est entrain de pencher très dangereusement. Nous avons décidé de le redresser afin qu’il reprenne sa vitesse et son rythme de croisière. Ce n’est pas au moment où notre combat gagne en efficacité et en visibilité que nous devons laisser Satan nous diviser, semer la zizanie et la discorde parmi nous. Nous décidons d'être solidaire les uns des autres et les uns avec les autres.

Invectives et règlement de comptes

Aucun membre des groupes signataires de la présente CHARTE ne peut se permettre d’invectiver un combattant en public ou sur Internet. Les aînés ayant leur part de responsabilités dans le désordre ambiant car n'ayant pas su remplir leur rôle de grands frères capables d’instaurer l’union là où il y a division et la paix là où il y a des mésententes, devrons dorénavant encadrer les cadets, être à leur écoute et savoir détecter les conflits à temps afin d’apaiser les tensions au moment opportun. Par contre, nous sommes des bantous respectueux de certaines coutumes de base et en tant que tels, nos cadets doivent aussi savoir mettre de l’eau dans leur vin et savoir approcher les aînés pour leur demander de résoudre certains problèmes internes qui pourraient apparaître au lieu de faire eux-mêmes les justiciers !

Élection et/ou nomination d'un MEDIATEUR

Nous avons décidés de nommer ou d'élire un médiateur au sein du combat. Il ou elle aura autorité et mission, mandat d'intervenir auprès des personnes concernées afin de solutionner tout litige entre nous. Il ou elle se fera aider dans sa mission par toute personne de son choix, sera reconnu comme étant un Patriote Combattant Résistant intègre, incorruptible, sérieux et honnête. Personne ne pourra faire justice d'aucune manière que ce soit sans passer par le médiateur intergroupe des Patriotes Combattants Résistants.

Election et/ou nomination d'un PORTE PAROLE

Le Porte Parole de tous les mouvements signataires de la présente CHARTE des Patriotes Combattants Résistants de France, sera le seul habilité à s'exprimer officiellement en notre nom à tous, concernant un sujet bien précis qui concerne tous les autres groupes. Le porte-parole ne pourra être assuré et assumé que par un Patriote Combattant Résistant ayant fait ses preuves d'intégrité, de détermination, de probité et de moralité dans le combat. Personne ne pourra s'exprimer publiquement et/ou sur Internet en lieu et place du porte parole qui sera élu par les Patriotes Combattants Résistants

Fréquence des réunions

Nous prenons la décision de nous rencontrer une fois par mois pour faire le bilan. Les réunions fréquentes et régulières nous aiderons à résoudre beaucoup de problèmes qui sont souvent fondés sur des rumeurs et des racontars. Il nous faut être matures dans le combat et responsables dans les actes que nous posons. Évitons les déclarations intempestives et à tout va ! Par respect pour les personnes qui se sont déplacées et surtout par conviction sur la lutte que nous menons, nous avons pris la décision de tenir nos réunions coûte que coûte et ce, même si d'autres personnes ne viennent pas, se découragent en cours de route voir même si elles ont une mauvaise interprétation ou appréciation de notre démarche.

Nous privilégions la Nation et le Peuple Congolais et non nos différents mouvements à qui il nous appartient de rendre compte chacun individuellement. Nous décidons que nos réunions ont pour but de nous rassembler d’abord afin que nous puissions solutionner tous les problèmes qui nous divisent. Elles ont recueilli l’approbation de tous les Patriotes Combattants présents, car nous sommes conscients que nos querelles internes, que nous étalons aisément au vu et au su de tout le monde par le biais d’Internet, sont inutiles, improductives et fortement dommageables pour le combat que nous menons. Ensuite, nos réunions sont préparatoires à la grande Conférence débat que nous voulons organiser tous ensemble face aux Congolais. Il est primordial que nous revenions à nos fondamentaux et important que nous fassions les assises de la diaspora car beaucoup de nos compatriotes fondent leurs espoirs sur nous. A nous donc de recadrer les choses afin que la lutte continue dans le but que nous recherchons.

Nous voulons aussi trouver et appliquer les moyens nécessaires pour fédérer les synergies et pour cela il faut impliquer tout le monde, même ceux qui ne sont pas Congolais mais qui nous soutiennent dans notre démarche. Lors de nos différents débats et sessions, il est conseillé à l’intervenant de poser clairement sa question ou exposer brièvement et clairement son argumentaire afin de permettre à l’auditoire de trouver une réponse adéquate car dit-on : « Qui se conçoit bien, s’énonce clairement ».

Écarter les faux combattants et nous assumer pour demain

Toute personne qui ne sera pas dans les mêmes dispositions et dans le même état d'esprit que nous sera écartée. Sachons également discerner celui ou celle qui parmi nous peut être leader et rassembler tout le monde car qu’adviendrait-il de nous et du combat si étant constamment derrière nos leaders actuels, toutes organisations confondues, nous n’étions pas capables d’assurer et d’assumer la relève en cas d’incapacité ou de neutralisation de ces derniers ? Nous devons profiter de la période actuelle durant laquelle notre Patrie et notre Peuple connaissent un profond tumulte, pour nous équiper moralement et intellectuellement afin de pouvoir satisfaire demain les attentes de nos populations dépitées.

Objectif de la lutte

Le but de la lutte est seulement et uniquement: LA LIBERATION DU CONGO ! Nous ne recherchons pas de poste dans l’état catastrophique actuel de notre pays. Restons donc fixés et concentrés sur notre objectif car nos chamailleries et autres règlements de comptes sont perçues comme des gamineries qui fatiguent et déçoivent nos compatriotes qui pourtant fondent beaucoup d’espoir sur le travail abattu par les Patriotes Combattants Résistants.

Mise en place de notre dynamique

Nus avons décidés que chacun doit se sentir particulièrement concerné et doit tout faire pour éviter les polémiques, évacuer les ressentiments personnels, écarter les divergences, mettre de côté les méfiances, ne plus faire dans les accusations inutiles et gratuites car notre but est de créer une dynamique en tant que Patriotes qui – nous ne le dirons jamais assez – mettent le Congo et son Peuple au centre de nos préoccupations et au dessus de nos projets, de nos ambitions et de nos agendas personnels.

Cette dynamique nous unira, nous consolidera, nous rendra forts et nous protégera de l'action néfaste non seulement de nos ennemis mais également de toute éventuelle trahison. Dans ce dernier cas, nous avons décidés que toute personne qui trahira ses compatriotes sera dénoncée et écartée définitivement et publiquement par tous les autres membres solidaires et fidèle à la dynamique que nous sommes entrain d'établir et de promouvoir dans le souci de remettre les pendules à l'heure, de redonner une nouvelle impulsion à notre lutte et de nous réapproprier le combat qui a tendance à cause de nos maladresses, à aller doit dans le mur.

Au sujet des Églises et des Pasteurs

Nous avons débattus sur ce point sensible et nous nous sommes mis d'accord sur le fait qu'il fallait procéder intelligemment avec les Églises et les Pasteurs. En effet, étant donné qu'il nous a été très sévèrement reproché de nous en prendre trop brutalement aux Églises, nous avons estimé qu'il ne fallait plus pénétrer sauvagement dans ces dernières afin de ne pas perturber ceux de nos compatriotes qui sont venus vivre leur foi en rapport avec les problèmes divers et variés qu’ils rencontrent dans la vie au quotidien. Nous devons faire le distinguo entre ceux de nos compatriotes qui viennent pour prier par convictions religieuses et dans la quiétude, et notre désir ardent de mobiliser tous les Congolais dans le cadre de la lutte que nous menons.

Pour être plus efficace, nous avons établi les points suivants :

Lister les principales Églises de réveil dans la communauté congolaise et les Pasteurs qui dirigent ces Églises. Prendre rendez-vous avec ces Pasteurs pour dialoguer avec eux afin qu'ils saisissent notre fermeté, nos convictions, nos besoins et le sens de notre démarche. Leur faire comprendre que nous nous réservons la possibilité de distribuer des prospectus, des calicots et des affiches aux sorties des cultes de même que de sensibiliser et mobiliser nos frères Congolais directement à la sortie lors de l'organisation des marches et des manifestations. A la fin des discussions avec les pasteurs Congolais, nous avons établi qu'il fallait leur remettre un mémorandum.

Être intransigeants avec les Pasteurs collabos qui endorment les Congolais et les prennent en otage afin qu'ils restent dans la léthargie et l'inaction. Nous ne sommes pas des adeptes de « Nzambe akosala » car nous estimons que DIEU a déjà tout fait et qu'il nous appartient désormais de veiller à son œuvre. DIEU n'est pas notre garçon de courses notre « Muana ya etinda » !Dans la même procédure, leur faire comprendre que nous les laisserons jamais faire et que nous nous réservons le droit non seulement de distribuer des tracts dénonçant leur accointance avec les criminels et assassins du Peuple Congolais mais également de faire des sit-in devant leurs églises pour dénoncer le Pasteur véreux et inviter les fidèles à ne plus fréquenter son Église. De même nous poursuivrons en allant voir monsieur le Maire de la commune dans le même sens car un Pasteur doit dire la vérité et ne peut pas, pour des raisons égoïstes d’enrichissement personnel s’accaparer les fidèles et dans le même temps collaborer avec le pouvoir usurpateur et honni en place au Congo.

Cotisation et appels de fonds

Nous avons décidé que chaque mouvement a le droit de faire des appels de fonds et des demandes de cotisations en son nom propre auprès des Congolais. Dans ce cas, chaque groupe signataire est seul responsable de ses actes et des conséquences qui en résulteront. Pour ce faire, nous nous faisons une obligation de remettre une preuve à toute personne qui aura fait un don. Par contre lorsqu'il s'agit de collectes d'ensembles, aucun mouvement signataire n'a le droit de le faire au nom des combattants sans l'aval de tous les autres mouvements. Dans ce cas, la collecte ne pourra se faire que pour des actions concertées et avalisées par tous les mouvements signataires. Les fonds seront remis directement au groupe qui sera à l'initiative de l'action pour les besoins et la réussite du projet envisagé. Il est interdit d'obliger les Congolais à cotiser en pénétrant brutalement et intempestivement dans les lieux où ils se retrouvent tels que les cafés, les restaurants, les salons de coiffures, etc., afin de les impressionner et de les intimider pour qu'ils remettent des fonds en faveur du combat. C'est un comportement hors la loi qui peut salir notre image et porter préjudice au combat que nous menons ! 

LE CONGO OU LA MORT

Fait à Paris, le Dimanche 17 juin 2012 

RASSEMLEMENT   DES

PATRIOTES  COMBATTANTS

RÉSISTANTS  CONGOLAIS

1 décembre 2012

HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA DOIT

HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA DOIT DEGAGER

LEVES-TOI CONGOLAIS ET LIBERES TA PATRIE LE CONGO

PERSONNE D’AUTRE NE LE FERA A TA PLACE

APPEL SOLENNEL AUX EMEUTES POPULAIRES  A TOUS LES CONGOLAIS SURTOUT DE KINSHASA EMBOITONS LE PAS AUX ETUDIANTS DE KISANGANI DESCENDUS DANS LA RUE.

CHASSONS DANS L’IMMEDIAT PAR DES INSURRECTIONS POPULAIRES  HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA.

CHRES COMPATRIOTES CONGOLAIS

Comme on pouvait s’y attendre, la ville de Goma vient de tomber aux mains des assassins du M23.

Tout cela était prévisible ; car le retrait  il ya un mois, par les Etats – Unis,  de son personnel non essentiel n’était pas anodin. Cette défaite est une nouvelle humiliation pour l’Etat congolais et son peuple.

Elle démontre une fois de plus que le fils d’Adrien Kanambe, notre imposteur national, est non seulement incapable de maintenir l’indépendance et l’intégrité de la République Démocratique du Congo comme le lui exige l’article 74 de la Constitution congolaise ; mais elle démontre surtout que ce monsieur qui se fait frauduleusement appelé Kabila est un traitre qui complote chaque jour avec ses frères tutsi pour balkaniser notre pays et  le dépouiller de toutes ses richesses.

L’heure est donc venue pour nous congolais de mettre ce génocidaire hors d’état de nuire et de prendre notre destin en main.

De ce fait, nous lançons un appel solennel à tous les congolais surtout de Kinshasa d’emboiter le pas aux étudiants de Kisangani qui sont spontanément descendus dans la rue pour demander le départ immédiat d’Hippolyte Kanambe.

Les kinois sont donc appelés à donner un coup fatal à ce régime d’imposture pour  l’obliger de prendre la poudre d’escampette ; c’est à la fois un droit et un devoir constitutionnel.

Nous leur demandons  de faire preuve de courage car la patrie est en danger. Il est donc de notre devoir de la libérer. Nous savons que ce régime d’assassins fera tout pour garder le pouvoir ; mais sachez qu’aucune armée du monde ne pourra vaincre un peuple déterminé.

Lèves – toi congolais et libères ta patrie, car personne d’autre ne le fera à ta place.  

Rodrigue M.K.

Jean Louis MBENGA

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1 décembre 2012

GÉOSTRATÉGIE AFRICAINE ET QUEL SYSTÈME DE DÉFENSE POUR L’AFRIQUE ?

 

GEOSTRATEGIE AFRICAINE 

QUEL SYSTEME DE DEFENSE POUR L’AFRIQUE ?

Par Jean-Paul Pougala(*)

 

Après la brutalité avec laquelle l’armée française s’est introduite à la Présidence de la République Ivoirienne et séquestré son Président en 2011, après l’assassinat du Guide Libyen par les services secrets français (selon le CNT) et une guerre qui en 7 mois a vu la mort de 130 000 Libyens due aux bombardements de l’OTAN, plusieurs voix se sont levées en Afrique pour demander un armement conséquent du continent africain, jusqu’à la nécessité de la bombe atomique.  A mon avis, ce n’est pas la bonne solution.  Je ne crois pas que c’est parce que l’Iran est en phase de terminer la possession d’une bombe atomique que ce pays ne fait pas l’objet d’une attaque de l’Occident ou d’Israël. Mais c’est parce que le sens NATIONALISTE est très poussé chez les Iraniens, depuis l’Ayatollah Khomeiny, un opposant formé en France et transporté dans un avion français pour prendre le pouvoir en Iran contre le méchant désigné du moment, le Shah d’Iran. Mais une fois au pouvoir, il retourne sa veste et mène une guerre acharnée contre ses amis d’avant qui l’ont porté au pouvoir, jusqu’à la triste aventure de la séquestration des diplomates de l’ambassade américaine.

Depuis lors, l’Occident a tout simplement appris à respecter l’Iran qui est devenue entretemps une véritable puissance industrielle, avant même d’être une puissance militaire. En Afrique,  les dirigeants nourrissent un tel complexe d’infériorité par rapport à l’Occident que je ne vois pas un d’eux suffisamment courageux pour défier les USA comme l’a fait l’Ayatollah Khomeiny. Et ceux qui parlent de bombe atomique africaine sont les premiers qui vendraient le continent en cas de besoin, d’abord parce que pour la plupart, l’essentiel de leur revenu leur provient de l’Occident, c’est-à-dire qu’au moment où ils invoquent une bombe atomique africaine, pour disent-ils défier l’occident, ils sont au service de l’Occident, ils servent l’Occident, ils ont fait le choix de servir les intérêts de l’Occident, ce qui me pose un sérieux doute quant à leur crédibilité pour des sujets aussi sensibles que celui de la défense du continent africain. 

Ensuite, comment peut-on se préoccuper de devenir une puissance militaire sans au préalable devenir une puissance industrielle ? Cela équivaudrait à dire qu’on importerait tout, même les ingénieurs devant travailler dans la centrale, c’est-à-dire, faire venir justement celui qu’on prétend combattre, ce qui est pour le moins curieux, sinon bizarre.  Dans les lignes qui suivent, nous allons voir comment au XXIème siècle tout a changé, même la défense d’un pays ou d’un continent.

 A-    CHANGEMENT DE SIECLE ? CHANGEMENT DES POSTULATS

Lorsqu’au XXème siècle le Prix Nobel de la paix fut créé, la paix et la guerre avaient une signification qu’elles n’ont plus au XXIème siècle, parce que la physionomie du type d’ennemis a changé, parce que les armes pour combattre dans une guerre ont changé et parce que le terrain même de guerre a changé. Jusqu’à la fin du XXème siècle, l’ennemi était un état, un groupe de rebelles, un groupe de pays hostiles. Aujourd’hui, l’ennemi est une entreprise qui fait perdre les emplois, le pouvoir d’achat ou même fait altérer le style de vie. L’ennemi ce sont les pauvres provenant des pays en crise qui peuvent affluer en trop grand nombre vers un certain pays plus vertueux économiquement ou financièrement. Jusqu’au XXème siècle, les armes étaient les missiles, les canons, les sous-marins nucléaires, les porte-avions avec des chasseurs dits « invisibles ». Aujourd’hui, les armes sont un clavier et un écran d’ordinateur, un réseau informatique. Les armées ne sont plus les soldats, mais des informaticiens, des hackers. Et le terrain de bataille, le Net, Internet.

 B-   LES NOUVEAUX ENNEMIS 

Dimanche 7 Octobre 2012, les lecteurs Suisses de langue allemande ont trouvé à leur kiosque à journaux  habituel  le quotidien de la Suisse alémanique : "Schweizer Zeitung". Dans cette édition dominicale, on pouvait lire que le gouvernement suisse a mobilisé son armée et les réservistes pour des exercices de grande envergure aux quatre coins du pays, pour se protéger contre des ennemis d’un nouveau genre. C’est quelques lignes plus bas que le lecteur allait découvrir que ces dangereux ennemis du plus riche pays européen n’étaient rien d’autre que la masse de pauvres que l’Europe ultralibérale fabrique tous les jours. L’armée avait été mise en état d’alerte maximale, pour une guerre qui se préparait aux portes du pays. On le savait déjà que la Suisse était le pays le plus militarisé du monde. Chaque suisse est formé (et détient à la maison tout un arsenal militaire), pour protéger le pays en cas d’invasion venant de ses 3 puissants voisins : La France, l’Allemagne et l’Italie. Les Suisses ont toujours été convaincus que vu l’état de délabrement des finances publiques de ses voisins, tôt ou tard ils tenteraient par la force de s’emparer du trésor de guerre que représentent toutes les grandes fortunes détenues dans les banques de la confédération helvétique.

C’est pour cette raison que le permis de bâtir n’est concédé que si le dessin de la maison montre clairement un refuge antiatomique.Dimanche 7 octobre 2012, donc, quelque chose s’est passée de bizarre. Ce sont bien deux ministres suisses qui annoncent qu’à cause des plans de rigueur et d’austérité imposés par l’Union européenne à ses pays membres, désormais, l’ennemi avait changé de visage. Et que les suisses ne devaient plus se préparer pour attendre des militaires français, italiens ou allemands, mais pour attendre et se défendre de la nouvelle armée de pauvres qui résultent jour après jour de ces plans. La conviction des autorités suisses étaient  que la menace la plus dangereuse à laquelle la Suisse aura à faire face dans l’avenir sera l’invasion des pauvres venus d’Espagne, du Portugal, de la Grèce et des nouveaux pays de l’Union Européenne comme la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne…

C’est à cette nouvelle guerre en Europe, menée par une armée de pauvres, qui cherchent tous le gâteau suisse que se situe le point de départ des tensions européennes des prochaines années. C’est pour se préparer à cette guerre que le ministre suisse de la défense dit avoir mobilisé pour cet exercice : 100 000 soldats, 2 000 officiers et 1600 agents de la police militaire. Dans cette interview avec le Ministre de la Défense Ueli Maurer, et du chef d'Eta Major Blattman, l’inquiétude helvète est accentuée sur les décisions hasardeuses de Bruxelles conduisant au recul des droits des citoyens de toute l’Union Européenne, qui créera nécessairement des situations d’instabilité et de conflit généralisé dans toute l’Europe et la conséquente invasion de la Suisse par ses plus pauvres. Le ridicule a voulu que seulement 5 jours après cette décision suisse, le comité Nobel a félicité l’Union Européenne d’être un havre de paix et d’avoir cultivé la démocratie et le respect des droits de ses citoyens.  Par ce geste, il démontré tout simplement qu’il est resté avec les idées et les pratiques du XXème siècle et oublie tout des enjeux et les risques du monde d’aujourd’hui.

A ces ennemis, s’ajoutent les hackers qui peuvent entrer dans les ordinateurs du monde entier et représenter la pire menace que peut connaitre un pays. Si une bombe atomique peut décimer une ville entière, un hacker peut éteindre l’électricité dans 30 à 100  villes en même temps. C’est ce qui est arrivé le 14 Aout 2003 dans le nord-est des USA qui a paralysé pendant 4 jours plusieurs villes canadiennes et américaines et couté la somme de 10 milliards de dollars. Dans le rapport conjointement réalisé par le gouvernement américain et canadien pour comprendre ce qui s’est passé, dans le document de 244 pages (dont la copie est téléchargeable sur le blog : www.pougala.org), il est écrit à la page 84 pour répondre à la question : Comment la panne a-t-elle pu démarrer ce fameux 14 aout 2003 ?  : « Une série de pannes dans le nord de l’Ohio à partir de 15h05 a entraîné des charges importantes sur des circuits parallèles, entraînant la mise hors-circuit et le verrouillage de la ligne à 345 kV Sammis-Star à 16h 5min 57s.

C’est cet événement qui a déclenché une cascade d’interruptions de service dans le réseau haute tension. En moins de sept minutes, cette cascade a entraîné des fluctuations électriques et des mises hors circuit d’installations qui ont eu pour effet d’étendre la panne de la région Cleveland-Akron à une grande partie du nord-est des États-Unis et du Canada. À 16h13min, plus de 508 génératrices dans 265 centrales électriques étaient hors service et des dizaines de millions de personnes n’avaient plus d’électricité au Canada et aux États-Unis ». A aucun moment on ne parle d’une attaque externe. Mais cette méga-panne qui a privé selon les chiffres publiés par la chaine de télévision CBS News, 50 millions de Nord-américains d’électricité d’Ottawa à New-York en passant par Toronto et Detroit a montré la fragilité du système électrique nord-américain.

C’est John Mcclelland, directeur de la sécurité des réseaux électriques américains (FERC) qui nous explique dans une interview sur la chaine de télévision franco-allemande Arte du 3 Octobre 2012 que pour économiser, les opérateurs électriques américains et européens ont préféré mettre le système électrique en réseau, plutôt par internet (moins cher) au lieu de l’intranet, (plus coûteux) comme c’est le cas chez les Chinois et les Russes.  Et selon lui, tous les potentiels ennemis savent que c’est le point faible où toucher la nation en cas de cyber-guerre. Le 28 Août, c’était au tour de la ville de Londres à être plongée dans l’obscurité et le blocage de tous les services publics et privés du métro de Londres à la Bourse. Un mois plus tard, c’est-à-dire le 28 septembre 2003, à 3h01 du matin, c’est au tour de l’Italie d’expérimenter un blackout électrique sur tout le pays hormis l’ile de Sardaigne.

 B-   LES NOUVELLES ARMES POUR LES NOUVELLES GUERRES DU 21ème SIECLE

Le 10 Septembre 2012, le Ministère français de la Défense  a fait une annonce des plus étranges : la DGA/MI, La Direction Générale des armées recrute 200 personnes civiles et militaires spécialisées dans la cyber-défense, des recrues dont la mission principale seront de se transformer en hackers gouvernementaux. Cette annonce faisait suite à la publication à peine 5 jours auparavant dans le journal satirique « Le Canard Enchainé » du 05/09/2012 des révélations plutôt gênantes pour un pays comme la France qui se vente de faire de la « dissuasion nucléaire » le point d’orgue de sa défense nationale. Ce jour-là, ils ont tout simplement compris que tout ce baratin ne servait plus à rien, parce qu’au XXIème siècle, la physionomie des ennemis ayant changé, même les armes à utiliser  pour les combattre avaient changé.  Le journal avait tout simplement révélé qu’un internaute Lambda avait tout bonnement tenté de s’infiltrer dans les sites gouvernementaux français et quelle ne fut sa surprise de constater qu’il pouvait aller et venir à l’intérieur même des informations très sensibles stockées dans les serveurs d’ordinateurs d’une demi-douzaine de ministères clé, dont celui de l’économie, mais aussi celui de la défense.

A cause du manque d’ingénieurs et surtout, d’argent, le gouvernement français sous Nicolas Sarkozy avait fait le choix d’éditer les sites gouvernementaux français avec un logiciel gratuit dénommé DUPRAL. Pire, ils avaient oublié de le mettre à jour pour corriger certaines défaillances signalées depuis le mois d’avril 2010. Résultat, on sait aujourd’hui la facilité avec laquelle cet honnête citoyen est arrivé au cœur du pouvoir en France, mais personne ne sais combien d’anonymes sur la demande des pays étrangers  ont pu copier et recopier les disques durs des différents ministères concernés.  On ne sait toujours pas si et combien de logiciels espions ont pu ainsi être logés dans ces serveurs, si et combien de mots de passe des utilisateurs ont pu être copiés par ces malintentionnés. Il n’y a pas longtemps, tout le monde était convaincu que dans la guerre conventionnelle, les Américains écraseraient en théorie les Chinois en moins d’une journée. Il a fallu attendre 2009, pour que les Américains comprennent qu’en cas de guerre contre la Chine, c’est eux qui seraient à genoux en une seule journée par la Chine.

Cette dernière malgré la propagande de son porte-avions utilisé récemment pour montrer les muscles aux traditionnels ennemis japonais, a tout misé sur la cyber-guerre. Les techniques utilisées par Pékin pour construire sa propre sécurité intérieure prend des formes surprenantes. C’est en avril 2009 que des sources différentes annoncent que la Chine a implanté des virus dans tout le réseau électrique américain fait de 3 interconnexions. En août 2010, c’est l’administration américaine qui a accusé la Chine d’avoir exporté aux USA des ordinateurs avec à l’intérieur des mouchards, dont la plupart utilisés par les entreprises et à tous les niveaux de l’Etat américain. Ce qui a fait dire à la secrétaire d’Etat Hilary Clinton une tiède mise en garde contre la Chine par ces mots qui trahissent l’impuissance de son auteur : « Les Etats-Unis protègeront leurs réseaux.

 Ceux qui perturbent la Libre circulation des informations menacent notre économie, notre gouvernement et notre société civile. Les pays qui mènent les cyber-attaques subiront des conséquences et des condamnations internationales. » Lesquelles ? Le pire arrive lorsque les plans de l’avion de chasse avec des centaines de milliers de code ont été volés. Et certains codes modifiés. Ce qui signifie qu’en cas de guerre entre les USA et la Chine, l’avion le plus sophistiqué des américains serait le F35. Or à ce jour, la peur des Américains est qu’ils ne sont pas certains si une information communiquée au F35 de détruire une cible chinoise ne rentrera plutôt détruire la base américaine, puisqu’il est impossible de savoir avec précision les codes qui ont été  modifiés par les hackers, à moins de tout recommencer, donc, en perdant tous les investissements déjà faits.

Dans cette nouvelle forme de guerre, ce qui ne fait pas dormir Washington vient du fait que pour 2013, pour la première fois dans l’histoire militaire des grandes puissances, le budget que le gouvernement chinois a alloué à la police qui s’occupe de la cyber-guerre est supérieur au budget de l’armée conventionnelle chinoise. Au début du mois de septembre 2012, une dispute oppose la China à son voisin, le Japon autour de l’île de Senkakus. L’administration Obama en pleine campagne électorale pour la présidence, dont le pays occupe militairement le Japon depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, décide de prêter main forte à leur protégé. C’est ainsi que deux porte-avions américains la Uss George Washington er la Uss Stennis vont se diriger vers l’ile contestée avec 2200 soldats américains à bord. 

 

Comme nous informe le site conservateur dénommé "Washington Free Bacon", reprenant les informations confirmées au journal Politico par la Maison Blanche, c’est là où entre en jeu la plus importante cyber-attaque chinoise aux serveurs de la Maison Blanche. Les attaques étaient de type « Spear Phishing »  et ont touché le bunker militaire le plus sécurisé des USA, situé à Pennsylvania Avenue et a violé les ordinateurs du bureau le plus secret de la Maison Blanche, la "White House Military Office", c’est-à-dire celui dont dépend la sécurité des conversations de Barack Obama, y compris la fameuse "nuclear football", la valise qui contient les boutons de commandement de toutes les armes nucléaires. Selon la Maison Blanche l’intrusion portait une signature, celle de la Task Force de spécialistes militaires du 4ème département de l’armée populaire chinoise. Le message a bel et bien été reçu par son destinataire, puisque quelques heures après, les 2 porte-avions américains ont reçu l’ordre   de s’éloigner de la zone de dispute sino-japonaise. Pour la première fois, Pékin a fait comprendre à Washington qu’elle était en mesure de gérer simultanément la guerre conventionnelle et la guerre cybernétique. Cette mise au point était nécessaire pour Pékin après qu’en mois de Juin 2012, le Ministère chinois des affaires étrangères avait jugé « inopportune » la décision de Washington d’augmenter sa présence militaire dans le Pacifique de 10%. A cette annonce avait suivi l’arrivée en mer des Philippines du porte-avion américain, la Uss Bonhomme Richard  avec deux autres bateaux de guerre. Ce qui expliquera la visite à Pékin du chef du Pentagone Léon Panetta, en Octobre 2012 pour : « rassurer la Chine de la neutralité des USA telle que inscrite dans le pacte de collaboration de défense avec le Japon ».

D-   QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?

Pendant des siècles, l’Afrique s’est montrée vulnérable à cause de sa complète faiblesse dans la guerre conventionnelle avec l’ennemi occidental. La construction de plusieurs bombes atomiques ne garantira nullement sa sécurité, puisqu’elle devra pour y parvenir s’endetter auprès de ses potentiels ennemis et faire venir des experts non-africains pour la construire, ce qui est doublement puérile et stupide. Par contre, se doter de l’arme de la cyber-guerre est de loin plus indiqué pour dissuader ses agresseurs, parce qu’un virus informatique coute à peine quelques dizaines de milliers de Francs CFA et une poignée d’informaticiens pour déstabiliser le réseau électrique dans le pays ciblé. Sur ce point, il existe un fort déséquilibre entre l’Afrique et le reste du monde et tourne à l’avantage de la première.

C’est peut-être le seul exemple où le retard de la connectivité africaine devient un atout, puisqu’il sera plus facile pour un pays africain attaqué d’éteindre les ascenseurs, les métros, les trains dans le pays agresseurs que pour ce dernier de répliquer de même au pays africain. En général, dans la cyber-guerre, les attaques ne sont même pas nécessaires, parce qu’il suffit de quelques incursions de repérage dans les ordinateurs. Le deuxième avantage de l’Afrique dans la cyber-guerre réside dans ce qu’on appelle en langage militaire « l’avantage offensif », c’est-à-dire qu’il suffirait de peu de moyens à l’Afrique pour titiller ceux qui représentent pour elle une menace, alors que ces derniers auraient besoin de beaucoup plus de moyens pour se protéger d’un tel titillement.

Pour être en mesure de dissuader un pays de fomenter une rébellion ou un coup d’Etat en Afrique,  les pays africains doivent être en mesure de changer radicalement le système éducatif pour passer des formations inutiles conseillées le plus souvent par nos ennemis potentiels, pour passer à la formation des ingénieurs, de beaucoup d’ingénieurs et dans tous les domaines, car c’est là que se jouera au XXIème siècle la vraie compétition entre les nations. Pour être en sécurité, ce ne sera nullement en multipliant des facultés et les écoles « bidon » dites de la Paix ou de la Sécurité, mais  donnant une priorité à la formation des ingénieurs, parce que la guerre que l’Afrique sera appelée à combattre sera d’abord et avant tout, une guerre d’intelligence, une guerre où s’affronteront les cerveaux, et à moins de dire que la stupidité est génétique, l’Afrique n’a pas à frémir pour se trouver prête pour cette ère d’un nouveau genre de conflictualité entre les nations où l’intelligence vient avant les muscles, où le cerveau compte plus que les missiles et les bombes.

 E-   CONCLUSION

A quoi servirait-il pour le Sénégal de disposer d’une bombe atomique comme arme de dissuasion contre la France, si tous les 3 chefs d’Etat de ce pays aussitôt finie leur fonctions de chef d’Etat, se sont réfugiés à peine une semaine après vers cette France ? 

A quoi cela sert-il de faire des plans pour posséder une bombe atomique, sans au préalable expliquer comment on va déloger la France des deux premiers pays producteurs de l’uranium en Afrique que sont le Niger et le Gabon ?

A quoi cela sert-il de posséder une bombe atomique qui va couter des milliards si en cas de conflit, on va manquer de route adéquate pour arriver à la rampe de lancement ?

A quoi cela servira-il de posséder une bombe atomique si en cas de conflit on sera en délestage électrique, à cause d’une panne sur le réseau électrique qui pour être résolue a besoin d’attendre 2 semaines pour que la pièce de rechange arrive de Paris ou de Londres ?Dans tous les cas, la meilleure défense d’un pays africain restera la création et l’équitable distribution des richesses.

C’est la première étape pour développer sur le long terme le sentiment de fierté patriotique. Sans cela, à rien ne servira une bombe atomique contre un ennemi hypothétique, tant qu’il y aura nos propres frères et sœurs, des Ouattara Ivoiriens, des M23 congolais, des CNT Libyens pour accepter de se faire instrumentaliser par l’OTAN et de se faire financer par l’Occident pour servir et représenter leurs intérêts sur le continent africain.

                                                 Jean-Paul PougalaDouala le 01/12/2012

P.S : Nous verrons à la leçon numéro 48, pourquoi et comment l’Afrique peut organiser son service de renseignement mieux que les nations occidentales où les services secrets sont en train de sombrer dans la mafia de l‘argent et deviennent dans certains pays européens de vrais terreaux de la délinquance. (*)Jean-Paul Pougala est directeur d’IEG (Institut d’ Etudes Géostratégiques) et enseigne « Géostratégie Africaine » en Master2 à ISMA (Institut Supérieur de Management) de Douala (Cameroun) – pougala@gmail.com – www.pougala.org

 

 

23 novembre 2012

CHARTE_DES_PATRIOTES_COMBATTANTS_R_SISTANTS_CONGOL

20 novembre 2012

LA VILLE DE GOMA EST TOMBEE APPEL AUX COMBATTANTS

LA VILLE DE GOMA EST TOMBEE

APPEL AUX COMBATTANTS DE FRANCE POUR UNE MOBILISATION GENERALE.

TOUS DEMAIN MERCREDI 21 NOVEMBRE 2012 A LA GARE DU NORD A 18H00

Ce mardi 20 novembre 2012, la Ville de Goma vient de tomber dans les mains des mécréants Rwandais, Ougandais et Burundais. Vu la gravité de la situation sur la Balkanisation du Congo, une réunion urgente et importante sera tenue a Paris :

 DATE :  MERCREDI 21 NOVEMBRE 2012

 LIEU :  LA GARE DU NORD

 

HEURE :  18H00

 

PREVOIR SVP : 5€

 

A DIFFUSER 

20 novembre 2012

HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA DOIT DEGAGER

HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA DOIT DEGAGER

LEVES-TOI CONGOLAIS ET LIBERES TA PATRIE LE CONGO

PERSONNE D’AUTRE NE LE FERA A TA PLACE

APPEL SOLENNEL AUX EMEUTES POPULAIRES  A TOUS LES CONGOLAIS SURTOUT DE KINSHASA EMBOITONS LE PAS AUX ETUDIANTS DE KISANGANI DESCENDUS DANS LA RUE.

CHASSONS DANS L’IMMEDIAT PAR DES INSURRECTIONS POPULAIRES  HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA.

CHRES COMPATRIOTES CONGOLAIS

Comme on pouvait s’y attendre, la ville de Goma vient de tomber aux mains des assassins du M23.

Tout cela était prévisible ; car le retrait  il ya un mois, par les Etats – Unis,  de son personnel non essentiel n’était pas anodin. Cette défaite est une nouvelle humiliation pour l’Etat congolais et son peuple.

Elle démontre une fois de plus que le fils d’Adrien Kanambe, notre imposteur national, est non seulement incapable de maintenir l’indépendance et l’intégrité de la République Démocratique du Congo comme le lui exige l’article 74 de la Constitution congolaise ; mais elle démontre surtout que ce monsieur qui se fait frauduleusement appelé Kabila est un traitre qui complote chaque jour avec ses frères tutsi pour balkaniser notre pays et  le dépouiller de toutes ses richesses.

L’heure est donc venue pour nous congolais de mettre ce génocidaire hors d’état de nuire et de prendre notre destin en main.

De ce fait, nous lançons un appel solennel à tous les congolais surtout de Kinshasa d’emboiter le pas aux étudiants de Kisangani qui sont spontanément descendus dans la rue pour demander le départ immédiat d’Hippolyte Kanambe.

Les kinois sont donc appelés à donner un coup fatal à ce régime d’imposture pour  l’obliger de prendre la poudre d’escampette ; c’est à la fois un droit et un devoir constitutionnel.

Nous leur demandons  de faire preuve de courage car la patrie est en danger. Il est donc de notre devoir de la libérer. Nous savons que ce régime d’assassins fera tout pour garder le pouvoir ; mais sachez qu’aucune armée du monde ne pourra vaincre un peuple déterminé.

Lèves – toi congolais et libères ta patrie, car personne d’autre ne le fera à ta place.  

Rodrigue M.K.

Jean Louis MBENGA

23 octobre 2012

LES DOCUMENTS SECRETS DE L’UNION EUROPEENE SUR LE CONGO

LES DOCUMENTS SECRETS DE L’UNION EUROPEENE REVELANT COMMENT HYPPOLITE KANAMBE ALIAS JOSEPH KABILA A ETE IMPOSE EN 2006 AU CONGOLAIS

 

Par Charles Onana – Mokengeli.info – 11 octobre 2012 | Mise a jour: 11 Octobre

 

RDCJoseph KabilaLouis MichelCharles Onana

 

Comment la France et les Etats-Unis ont installé Joseph Kabila au pouvoir en 2006

 Dans son livre à paraître le 16 octobre prochain, le journaliste d'investigation Charles Onana publie des documents internes de l'Union Européenne très accablants. Un ouvrage qui met à nu la diplomatie de la respectable institution dans les Grands Lacs depuis une décennie. On y apprend surtout que la condition pour que Joseph Kabila reste au pouvoir était qu'il se taise sur  l'action de Paul Kagame et des troupes rwandaises à l'Est du pays. Pour l'auteur, on ne peut pas comprendre la tolérance et la complaisance à l'égard de la fraude massive aux élections présidentielles de 2011 en RDC si on ne connaît pas le pacte conclu entre Joseph Kabila et « la communauté internationale » lors du scrutin de 2006.

 1- Comment le commissaire Louis Michel va s'imposer dans le processus électoral en RDC et préparer son soutien à Joseph Kabila et à l'action de Paul Kagame en RDC

 A Bruxelles, un homme veut absolument jouer les premiers rôles dans ce dossier. Il s’agit de Louis Michel, le commissaire européen. Au cours d’une réunion qui se tient dans son bureau le 4 octobre 2004 et qui va durer environ une heure et trente minutes, monsieur Michel est très nerveux et s’en prend au responsable de la direction des relations extérieures de la Commission, monsieur Thierry de Saint Maurice. Il lui reproche de conduire une politique hasardeuse, inefficace et coûteuse en RDC. Le discours de Louis Michel est approuvé par les membres de son cabinet, le directeur général pour de développement de la Commission, Stefano Manservisi, et les divers assistants qui participent à la réunion. Le vrai problème de Louis Michel est plutôt qu’il a le sentiment de ne pas être au cœur des initiatives de l’Union Européenne relatives au processus électoral congolais. Il veut être le chef d’orchestre des élections congolaises et cette réunion est l’expression de ses frustrations ou plus exactement de ses aspirations.

Il réclame entre autre de pouvoir superviser le travail des observateurs électoraux, celui des chefs de mission, etc. Au milieu des débats, il prend la parole et annonce qu’en tant que commissaire européen, il refusera de donner des crédits à la direction des relations extérieures de l’Union Européenne s’il n’obtient pas « la responsabilité totale de l’opération » des élections au Congo. La menace est directe et brutale. En réalité, Louis Michel est à la fois proche de Joseph Kabila et de Paul Kagame. Il ne semble pas travailler uniquement pour le compte de l’Union Européenne. Parallèlement à ses intérêts personnels au Congo, il a un net penchant en faveur de Joseph Kabila et veut aussi défendre ou protéger l’influence rwandaise au Congo. On peut, dans ces conditions, comprendre l’énergie qu’il met à critiquer et à menacer ses collègues à Bruxelles. Louis Michel décide donc de se rendre régulièrement en RDC pour suivre lui-même l’évolution du dossier électoral. Entre le 27 et le 29 août 2005, il va s’enquérir de l’enregistrement des électeurs sur les listes électorales. Il se rend au nord du Katanga, une région riche en diamants, et au Kasaï Oriental, accompagné de l’abbé Apollinaire Malu Malu, président de la commission électorale indépendante (CEI).

 

Il constate certes l’ampleur des difficultés sur le terrain mais retient seulement que la distribution des cartes d’électeurs est gratuite, que les Congolais veulent absolument voter et que les leaders politiques sont disposés à aller aux élections. A cette occasion, il rencontre presque tous les responsables des partis politiques congolais (Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba, Azarias Ruberwa, Antoine Gizenga et Etienne Tshisekedi). Il leur annonce que l’Union Européenne étudie la possibilité d’envoyer des observateurs au moment des élections. Il co-préside surtout avec l’abbé Malu Malu une réunion du Comité de pilotage du projet d’appui au processus électoral. Il achève son séjour à Kinshasa par un déjeuner de travail avec les présidents du sénat et de l’assemblée nationale. Pour lui, « le processus de transition est la seule voie possible pour le Congo ». Il n’y a pas, d’après lui, de « plan alternatif ». Mais tout le monde au sein de l’Union Européenne ne partage pas la position pour le moins tranchée, sinon partisane et très personnelle, de monsieur Louis Michel sur le dossier électoral congolais.

 2- Contrairement à l'analyse de Louis Michel, une note du chef de la délégation européenne en RDC adressée à l'attention de madame Elisabeth Tison, chef d'unité à la délégation de la Commission Européenne en date du 12 octobre 2005 met en avant les problèmes relatifs au « blocage de la transition » : «  Il est de plus en plus évident que les autorités congolaises usent de beaucoup de manœuvres dilatoires pour bloquer, de facto, le processus de Transition. a) S’agissant du processus électoral, si les opérations d’enregistrement en cours illustrent la volonté de la population d’aller vers les élections, il n’en va pas de même pour les dirigeants de la Transition qui ne sont pas pressés d’examiner la loi électorale. Au 10 octobre 2005, le nombre d’électeurs enregistrés dépassait 16 millions. Ce résultat est très satisfaisant compte tenu de la situation du pays et des nombreuses vicissitudes que le processus d’enregistrement a vécues. Il ne doit cependant pas faire illusion (…).

 

Il semblerait surtout que les trois principaux dirigeants de la Transition congolaise ne soient pas du tout pressés d’aller affronter un scrutin dont l’issue est de plus en plus incertaine. Leurs bases politiques ne sont pas aussi sûres qu’ils le pensaient initialement lorsqu’ils se sont engagés dans le processus électoral, qu’il s’agisse du Katanga pour le président Kabila, de l’Equateur pour M. Bemba et du Sud-Kivu pour M. Ruberwa. b) Concernant le processus de brassage et d’intégration de l’armée, il convient en outre de déplorer les retards, maintenant très importants, avec lesquels la deuxième phase est lancée (…). Si le manque de moyens logistiques est l’alibi trouvé par les militaires pour ne pas acheminer les troupes vers les centres de regroupement, cette situation traduit surtout un manque de volonté politique qui, si la tendance n’était pas inversée rapidement, risquerait de menacer le processus électoral en cours ainsi que ses résultats. 2. Face à ces manœuvres dilatoires, la Communauté internationale, dans sa grande majorité, continue de se montrer extrêmement compréhensive. a) Ainsi la MONUC et le PNUD ont, trop rapidement épousé le point de vue du Président de la CEI de reporter la date du référendum, fixée initialement le 27 novembre, au 18 décembre 2005 (...).

b)La plupart des membres de la Communauté internationale mettent trop souvent en avant, devant les dirigeants congolais, le retard intervenu dans l’adoption de la résolution 1621 du Conseil de sécurité des Nations Unies portant notamment sur la logistique du processus électoral en République Démocratique du Congo. Si ce retard très important (3 mois) est en effet regrettable, il conviendrait surtout de dénoncer toutes les manœuvres dilatoires que les dirigeants congolais utilisent. Ceux-ci, outre le souhait de rester plus longtemps au pouvoir avec tous les privilèges qu’il confère, semblent aujourd’hui sous-estimer l’impact des échéances du 31 décembre 2005, voire même du 30 juin 2006.

 

Ils ont, en effet, tellement redouté l’échéance du 30 juin 2005 qui, s’étant bien déroulée, les amène à être très optimistes sur la manière dont se négocieront et le 31 décembre 2005 et le 30 juin 2006. Ils font le calcul, non sans raison, que la Communauté internationale continuera de les soutenir quoiqu’il arrive, tout en continuant à critiquer celle-ci en lui imputant l’essentiel des retards dans le processus de transition (…). 3. (…) la Transition congolaise demeure essentiellement une phase de maintien de la paix. Or, les étapes de ce processus, lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir le soutien et l’appropriation des dirigeants en place pour les mener à bien, doivent leur être imposées par la communauté internationale dans l’intérêt même de la population congolaise. Il me paraît à cet égard plus important aujourd’hui de nous rapprocher des vœux de l’immense majorité de la population, qui attend avec impatience d’aller aux élections, que de chercher à convaincre une classe dirigeante qui, quoi qu’elle dise, ne semble pas avoir d’autre perspective que de perpétuer le plus longtemps ses avantages d’autant plus qu’elle pense pouvoir compter sur l’apathie de la rue kinoise ainsi que sur la poursuite du soutien massif de la communauté internationale même au-delà de la Transition... »

 3- A la veille de l'élection présidentielle, l'Union Européenne ne tient pas compte de l'avertissement de ses propres diplomates

 Dans un rapport restreint du 5 mai 2006, le chef de la délégation européenne en RDC, monsieur Carlo de Filippi soulève d'importantes questions : « 

Depuis le début de la transition, la communauté internationale n’a pas su ou pas voulu s’opposer aux manœuvres dilatoires des dirigeants congolais. De ce point de vue l’installation au pouvoir, suite à Sun City, des anciens belligérants s’est révélée être une erreur tant elle a favorisé, sur fond de méfiance réciproque : et les pratiques de corruption et de mauvaise gouvernance, et les manœuvres dilatoires et leur volonté de rester au pouvoir coûte que coûte. Si la communauté internationale, à travers le CIAT a paru, fin novembre 2005, vouloir enfin changer de ton vis-à-vis des dirigeants congolais, les choses ont malheureusement rapidement évolué suite au référendum constitutionnel du 18 décembre 2005. Alors que le risque de non respect de l’échéance du 30 juin 2006 se posait déjà, la communauté internationale, soudée en façade mais largement divisée en profondeur, a préféré agir en ordre dispersé dans la dénonciation des manœuvres dilatoires des dirigeants congolais qu’il s’agisse de la promulgation de la Constitution et de la loi électorale ou de l’intégration de l’armée et des discussions sur la gouvernance. Les dirigeants congolais depuis janvier 2006 ne prennent d’ailleurs plus de gants pour refuser tout dialogue avec la communauté internationale : de fait les réunions avec l’espace présidentiel et celles des commissions mixtes sont devenues rarissimes et le CIAT préfère diffuser des communiqués relativement complaisants sur les problèmes de la transition congolaise.

Or depuis la promulgation de la Constitution de la IIIème République, le non respect de l’échéance du 30 juin 2006 constitue surtout un problème politique. Sur un plan juridique l’article 222 de la nouvelle Constitution permet en effet d’assurer la continuité des institutions de la transition au-delà du 30 juin 2006. Toutefois la marginalisation volontaire de l’UDPS, semble-t-il appuyée aujourd’hui par une partie de la hiérarchie catholique (Monseigneur Monsengwo), pourrait contribuer à compliquer cette nouvelle prolongation de la transition. Dans un contexte d’extrême fragilité du processus de transition marqué entre autre par l’insécurité croissante à l’Est de la RDC, notamment en Ituri où le regain des milices cache mal les ingérences croissantes de l’Ouganda, par les atteintes répétées aux droits de l’Homme perpétrées surtout par l’armée congolaise, qu’elle soit intégrée ou pas, par la méfiance croissante des membres de l’espace présidentiel qui se présentent, presque tous, à l’élection présidentielle, la moindre déstabilisation pourrait entraîner une cascade d’événements non souhaitables et difficilement contrôlables. Par exemple, Jean-Pierre Bemba se plaint ouvertement que les troupes de

 Joseph Kabila, essentiellement la GSSP, n’ont pas été brassées, contrairement à la plupart de ses soldats. De plus, International Crisis Group souligne que le RCD, un des déçus probables du processus électoral en cours, pourrait être tenté de déstabiliser l’Est du pays »

  4- Le diplomate fait savoir qu'il est dangereux pour une partie de « la communauté internationale » de soutenir ostensiblement Joseph Kabila

 « Le nombre, sans doute trop important, des candidats qui se présentent soit aux présidentielles, soit aux législatives, devrait paradoxalement avantager Joseph Kabila. a) C’est le seul qui se dégage vraiment de la liste des 33 candidats aux présidentielles. Avec beaucoup d’habileté, il est en train de réussir plusieurs choses : apparaître comme un candidat ‘‘indépendant’’ seul contre tous, transcendant les clivages ethniques et politiques ; sa séparation, de façade, avec le PPRD, constitue une bonne opération politique de même que les rumeurs sur son futur mariage, en juin prochain, qui sera béni par le Cardinal Etsou ; accélérer la décomposition du MLC ; donner l’impression de venir en aide au RCD sur la question de Minembwe sans pour autant s’exposer publiquement à l’impopularité qu’une telle décision entraînerait ; favoriser un grand nombre de candidatures de complaisance qui se rallieront à lui juste avant le premier tour des présidentielles afin de provoquer un grand rassemblement, soit avant le deuxième tour, si un deuxième tour est nécessaire. De fait il existe une forte chance que Joseph Kabila soit élu au premier tour : non seulement ses partisans en sont convaincus, certains faisant même courir le bruit qu’il y aurait un risque à organiser un deuxième tour des présidentielles ; mais surtout lui-même, par son côté ‘‘force tranquille’’, donne l’impression que son élection constituera une simple formalité. En outre, l’attitude d’une partie de la communauté internationale accentue cette tendance en donnant l’impression qu’elle soutient Joseph Kabila.

Ce comportement est extrêmement dangereux car l’opinion publique en RDC finit par en être convaincue ce qui risque de dénaturer un processus démocratique en offrant une fausse liberté de choix. De fait, certains acteurs bilatéraux membres du CIAT qui étaient jusqu’ici plutôt neutres par rapport au processus électoral, semblent maintenant vouloir changer d’attitude pour appartenir au ‘‘camp des vainqueurs’’... A l’opposé, l’actuel président de l’Union Africaine, Denis Sassou Nguesso, ferait tout pour compliquer la tâche de Joseph Kabila en incitant l’UDPS à participer au processus et en soutenant Jean-Pierre Bemba. b) S’agissant des législatives, la multitude des candidatures retenues par la CEI (9632) risque, sans grands partis vraiment structurés, d’accoucher d’un Parlement atomisé, donc faible et sans doute, à la botte de Joseph Kabila » 

 5- Le diplomate rappelle l'Union Européenne à son devoir de neutralité

La promesse des postes de haut niveau peut également favoriser des ralliements, Olivier Kamitatu étant de plus en plus convaincu d’être choisi par Joseph Kabila pour diriger le futur gouvernement issu des élections... Cette recomposition du paysage politique congolais ‘‘à la gabonaise’’ pourrait permettre d’aboutir à un certain consensus politique après les joutes électorales. Elle risque toutefois de donner l’impression à l’électeur congolais que son vote a été détourné d’où l’appel récent de Mgr Monsengwo à une certaine transparence dans le processus électoral, ‘‘le peuple et l’opinion nationale autant qu’internationale’’ ayant ‘‘le droit de savoir s’il a des candidats alimentaires qui sont de simples figurants ou prête-noms et dont la candidature ne sert qu’à induire l’électeur dans l’erreur’’. Cette approche risque également de rompre l’équilibre qui avait été voulu par les auteurs de la Constitution de la IIIème République en faisant du Parlement une simple chambre d’enregistrement, les décisions essentielles se prenant à la présidence. Devant le risque d’avoir un système démocratique dévié de ses objectifs, la communauté internationale, et surtout l’Union Européenne, doit rester très vigilante.

Tout d’abord en s’assurant que le processus électoral en cours soit au minimum crédible, c’est-à-dire en faisant tout pour que ce processus évite essentiellement de ‘‘légitimer par avance’’ Joseph Kabila. Dans ce contexte, il conviendrait pour la communauté internationale : - de veiller au strict respect du calendrier fixé ; - d’afficher une stricte neutralité vis-à-vis des candidats aux législatives ainsi qu’aux présidentielles. Cette attitude sera difficile à observer vis-à-vis de certains candidats appartenant à l’espace présidentiel et qui sont incontournables si on veut maintenir un minimum de dialogue avec les dirigeants de la RDC.

Elle sera encore plus difficile à observer de la part des Etats qui ont déjà publiquement manifesté leur préférence au point d’induire l’opinion publique congolaise en erreur ; - d’empêcher toute tentative de découplage entre législative et présidentielle, risque toujours possible si on finit par se rendre compte qu’il sera peut-être difficile d’organiser les élections législatives pour le 30 juillet 2006 ; l’entourage de Joseph Kabila est naturellement très favorable à ce découplage faisant même courir le bruit que si les élections n’ont pas lieu avant le 30 juin 2006, il risque d’y avoir des troubles à Kinshasa... ; - de veiller au respect d’une certaine déontologie en exigeant en particulier l’adhésion de tous les candidats à un code de bonne conduite lorsque les différentes campagnes électorales démarreront ; - de permettre à la Haute Autorité des Médias de jouer son rôle en matière d’égalité d’accès aux médias, de transparence et de respect absolu de la liberté d’expression ; - de poursuivre, sans compromission, l’objectif d’inclusivité du processus par exemple en essayant de convaincre l’UDPS à participer aux élections provinciales qui serviront à la désignation des sénateurs et gouverneurs ; - d’assumer une observation des élections qui soit performante ; - d’accélérer l’arrivée de la force européenne qui devrait constituer une assurance contre toute tentation de dérapage, d’où qu’elle vienne »

 6- Un rapport secret envoyé au cabinet de Louis Michel le 16 février 2006 à 15h16 confirme le choix de Joseph Kabila par Paris et Washington.

 Il y a en réalité deux positions au sein de ce qui est qualifié de « communauté internationale ». D’une part celle représentée par la France et les Etats-Unis qui soutiennent déjà la désignation, ou plus exactement le maintien, de Joseph Kabila au pouvoir et d’autre part celle de certains membres de la Commission Européenne qui souhaitent plutôt la tenue d’un scrutin libre et incontesté. Des négociations et des actions de lobbying se multiplient néanmoins à Bruxelles pour convaincre certains dirigeants congolais de se ranger derrière Joseph Kabila. Ses soutiens occidentaux se mobilisent beaucoup pour le rassurer de l’appui de la « communauté internationale » c’est-à-dire essentiellement celui de la France et des Etats-Unis. Le Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT), qui avait été mis en place pour servir de moyen de pression auprès des dirigeants congolais dans le but d’équilibrer le rapport de force politique, perd très vite de son autorité.

 

Les grandes puissances, qui ont déjà pris parti pour Joseph Kabila, ne souhaitent plus l’intervention du CIAT, tout au moins, dans le processus portant sur l’élection du président de la République du Congo. Dans un rapport secret envoyé le 16 février 2006 à 15h16 au cabinet de Louis Michel par la délégation européenne à Kinshasa, il est écrit : « La France et les Etats-Unis continuent d’ailleurs d’estimer que le CIAT n’a pas pour fonction d’intervenir dans les affaires congolaises, surtout lorsqu’il s’agit de celles du chef de l’Etat ». On lit plus loin : « Dans ce contexte, la France qui visiblement pourrait avoir convaincu l’Allemagne, estime que les experts/techniciens travaillant sur le processus électoral devraient avoir un rôle limité et laisser l’aspect politique aux diplomates et aux ambassadeurs ». Si la volonté de placer Joseph Kabila en position de « vainqueur » des prochaines élections devient incontestable et irréversible, une question néanmoins demeure. On comprend parfaitement que les Etats-Unis continuent de soutenir Joseph Kabila et Paul Kagame au vu de leur politique dans les Grands-lacs. Mais le suivisme de la France est moins évident. Est-ce pour la France un alignement aveugle sur la position des Etats-Unis ou est-ce une erreur d’appréciation de la personnalité de Joseph Kabila et de la nature de ses liens plus ou moins serrés avec Kigali ?

Une chose est certaine, le soutien de la France à Joseph Kabila n’a jamais placé cette dernière en position de force, ni au Congo ni au Rwanda. Chaque fois qu’il en a l’occasion, le président rwandais, Paul Kagame, s’évertue à invectiver les dirigeants français ou à les tourner en ridicule. Cet ancien maquisard à la culture sommaire et à la courtoisie limitée s’en prend pêle-mêle aux ministres et aux diplomates français sans que personne ne lui porte une réplique digne de ses amabilités. Jusqu’à présent, la « contre-offensive » française dans les Grands Lacs est restée faible, peu ambitieuse et totalement insignifiante face à l’agressivité et à la stratégie anglo-américaine. Le dictateur rwandais a même poussé le zèle jusqu’à bannir le français au Rwanda pour faire de l’anglais la nouvelle langue officielle du pays et à intégrer le Commonwealth, au détriment de la France qui semble plus que jamais résignée à subir les tacles de ses alliés en Afrique.

En vérité, Jacques Chirac ne voulait pas d’un affrontement avec George Bush, ni sur le Congo ni sur le Rwanda. Eprouvé par la tension avec les Etats-Unis durant la guerre irakienne, dépassé par le déploiement militaire américain – notamment la force Africom – dans son pré carré, usé par son dernier mandat et acculé par le bouillant Nicolas Sarkozy qui cherchait à tout prix à entrer à l’Elysée, le chef de l’Etat français aspirait surtout à prendre une retraite tranquille. Il a finalement choisi d’être conciliant avec Washington, évitant un bras de fer inutile. Cette position transparaît clairement lorsque l’auteur du rapport secret souligne l’attitude de la France et des Etats-Unis : « Si le délai du 30 juin 2006 n’est pas respecté, ces pays n’hésiteront pas à faire ‘‘porter le chapeau’’ aux ‘‘experts’’ ainsi qu’au PNUD plutôt que d’avoir à reconnaître leur complaisance vis-à-vis des autorités congolaises et leur inertie au sein du CIAT. Fidèle à sa stratégie, la France veut faire primer le discours politique du ‘‘tout va bien Madame la marquise’’ sur la nécessité d’une pression sur les principaux dirigeants de la transition s’agissant de la réalisation dans un délai raisonnable, entre autres, des aspects techniques d’organisation des scrutins, de diffusion du matériel, de formation de personnel, du dépôt de candidatures, de leur dépouillement et des recours éventuels et occulte ainsi le temps nécessaire et incompressible de ces différentes étapes. Aider à la bonne réalisation de ces étapes dans les délais raisonnables, c’est permettre à la transition de se terminer dans les temps et sans heurts ! Il apparaît assez clairement que Kabila dicte sa ligne de conduite et possède ainsi un pied dans l’Union Européenne et que l’ambassade des Etats-Unis influence le CIAT à travers Bill Swing. Par ailleurs, au sein du CIAT, les Etats africains sont probablement influencés par la France et les Etats-Unis, tandis que la Chine et la Russie ne s’intéressent que de loin à la politique congolaise et/ou ne souhaitent pas faire de vagues ». Le processus électoral ira finalement à son terme, conformément aux volontés affichées au sein de l’Union Européenne. Pour s’en rendre compte, il suffit simplement de suivre ici les commentaires dithyrambiques exprimés par ses représentants officiels dès le premier tour du scrutin, qui voit Joseph Kabila arriver très largement en tête avec officiellement plus de 44% des suffrages. Javier Solana, Haut Représentant pour la Politique Étrangère et de Sécurité Commune de l’Union Européenne (PESC), exprime le premier sa satisfaction : « Je salue la tenue dans de bonnes conditions des élections présidentielles et législatives en République Démocratique du Congo ce dimanche 30 juillet. Je félicite le peuple congolais qui s’est rendu nombreux aux urnes et qui a pu s’exprimer, d’une manière générale, dans le calme et dans la dignité, exprimant sa détermination à construire un meilleur avenir pour son pays (...). L’Union Européenne reste fermement aux côtés de la population congolaise dans ces moments historiques et témoigne, entre autres par la présence de sa mission EUFOR, de son engagement en vue de voir aboutir les élections dans un esprit de réconciliation et de consensus national ». Louis Michel, Commissaire européen au Développement et à l’aide humanitaire, parmi les plus fervents partisans de Joseph Kabila, ne boude pas son plaisir : « Le 30 juillet 2006 les premières élections démocratiques et pluralistes depuis 40 ans se sont tenues en République Démocratique du Congo. Il s’agit de l’aboutissement concret d’un rêve qui pour les Congolais vient de très loin, une vraie opportunité de renouveau qui est maintenant à portée de main.

Je voudrais sincèrement féliciter le peuple congolais qui a montré une maturité et une appétence pour la démocratie. Je suis heureux d’avoir misé, depuis 1999, sur le peuple congolais qui était fatigué de la guerre et des conflits et qui a eu la volonté d’aller vers la démocratie, un processus irréversible. (…) A présent nous exhortons la population congolaise et toutes les parties concernées à poursuivre leur participation pacifique à ce processus dans un esprit de réconciliation nationale et de respect de la démocratie et de l’Etat de Droit dans l’intérêt général du pays. La Commission européenne, premier bailleur de fonds du processus électoral, continuera d’apporter son soutien au peuple et à l’Etat congolais dans cette nouvelle phase »

 

 

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